Vigilance contre le terrorisme : les élu-es de l’Essonne mobilisés à l’initiative de la Préfète

Depuis janvier 2015, nous vivons au quotidien avec le terrorisme. Avec les attentats de Nice et de St-Etienne-du-Rouvray, c’est un palier de plus qui a été franchi dans la barbarie et l’imprévisibilité du drame. Nous savons désormais que le terrorisme peut frapper partout et à tout moment.

La première réponse que nous devons avoir est celle de la fraternité, comme cela s’est produit dans les églises de France et particulièrement aux obsèques du père Jacques Hamel, où juifs, musulmans et chrétiens se sont recueillis ensemble. C’est la plus belle des réponses à la haine que les terroristes voudraient semer.

Mais nous avons aussi la responsabilité de nous organiser pour faire face à cette menace, pour lutter la radicalisation, prévenir les attentats, mais aussi malheureusement savoir y réagir quand ils se produisent. C’est pourquoi j’ai répondu présente à la réunion de la Préfète de l’Essonne, Mme Josiane Chevalier, ce lundi 1er août, qui avait pour but de préparer les élu-es de l’Essonne à cette menace. Lors de cette réunion, les principaux points abordés ont été la préparation de la rentrée scolaire et des manifestations et événements pouvant être une cible potentielle, ainsi que la prévention de la radicalisation et la vigilance citoyenne.

Pour la rentrée scolaire, toutes les écoles du département devront disposer rapidement d’un PPMS (Plan Particulier de Mise en Sureté), conformément à la circulaire du 25 novembre 2015. Seuls 92.5 % en sont munis aujourd’hui, ce n’est pas acceptable. Trois exercices auront obligatoirement lieu dans chaque école, collège et lycée dont un avant les vacances de la Toussaint, et un exercice qui sera une alerte attentat. Chaque école sera en mesure de donner l’alerte avec la mise en place d’une alerte sms. Pour que le dialogue et la mise en place de ces mesures soit efficaces, chaque école aura un référent de l’Education Nationale. Des formations pour les personnels des établissements sont également prévues : formation à la sécurité, à la gestion de crise avec le concours des mairies, à la capacité de réaction et une formation aux gestes qui sauvent pour les personnels et les élèves en âge. Les maires ont demandé que le personnel communal puisse également être formé. Des réunions de sensibilisation pour les parents d’élèves en présence des élu-es municipaux seront organisées.

S’agissant de l’organisation d’événements et de manifestations, la préfecture privilégie la « coproduction de sécurité » entre les forces de l’ordre, la préfecture, la ville et les organisateurs. Des guides de bonnes pratiques ont été édités à l’attention des différents acteurs, et notamment des maires. Il a en effet été rappelé que la sécurité ne reposait pas que sur les forces de l’ordre. Il est par exemple de la responsabilité des maires de signaler les événements, et les mesures de sécurité doivent être prises par les organisateurs et les municipalités. Si l’événement est jugé sensible, des dispositions doivent être mises en place : filtrage des entrées, interdiction d’accès aux véhicules, réduction éventuelle de la durée de l’événement, voir annulation. Concernant les lieux de culte, une rencontre avec les différentes communautés religieuses a été organisée par la Préfète, pour la sécurisation des lieux de culte. Enfin, pour faire face à la menace terroriste, la préfecture a rappelé que des autorisations d’armement pour la police municipale sont délivrées sur demande des municipalités.

Dernier point, lors de cette réunion, le rôle des citoyens a été souligné. Femmes et hommes de plus de 17 ans peuvent, en particulier, rejoindre la réserve opérationnelle : la gendarmerie de l’Essonne a reçu ainsi déjà plus de 200 inscriptions depuis l’appel du président de la République, ce qui permettra d’augmenter rapidement l’effectif du groupement qui est aujourd’hui de 375 réservistes. Mais dans la lutte contre le terrorisme, le renseignement a également une place prépondérante : c’est pourquoi, si vous êtes témoins de comportements suspects, vous pouvez les signaler à la gendarmerie ou à la police. Un dispositif spécifique a été mis en place pour la radicalisation : le site www.stop-djihadisme.gouv.fr et le numéro vert 0 800 005 696 sont là pour vous guider.
Il faut saluer l’initiative utile de la Préfète de l’Essonne qui a permis de mobiliser les élus de l’Essonne présents pour préparer au mieux cette rentrée. Nous traversons une période difficile. Mais par la fraternité, l’engagement et la vigilance de tous, nous saurons y répondre.

Un commentaire pour “Vigilance contre le terrorisme : les élu-es de l’Essonne mobilisés à l’initiative de la Préfète”

  1. Bonjour, c est une très bonne initiative de la préfète c est comme ça qu’ il faut faire la main dans la main et ensemble soiyons vigilant et pour un même but protégeons la France de ce fléau pour qu’ on puisse vivre ensemble dans la tranquilite et le respect, moi personnellement je suis pour ce projet et je di vive la France vive la république.Bon courage.

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