Ce mardi 25 avril je me suis rendue à la réunion qu’Aéroport de Paris organisait pour informer les élus et les associations de riverains sur le travaux à venir.

Comme l’été dernier, les travaux sur la piste 4 conduiront à l’utilisation de la piste 2. De nombreux survols sont donc à prévoir entre le 25 juillet et le 31 août ! La période a été à peine réduite, seuls quelques jours ont été gagnés. Toutes les villes de la circonscription seront concernées et pour Paray, Athis-Mons, Juvisy et Savigny-sur-Orge, ce sera même un survol à moins de 1000 mètres d’altitude.

La demande que nous avions faite dès septembre dernier, lors de notre rencontre avec la direction d’ADP à l’Assemblée nationale, d’une information directe et précise adressée aux habitants a enfin été entendue et vous devriez recevoir prochainement une lettre d’ADP vous apportant des éléments. M. Mereyde, directeur de l’aéroport d’Orly, s’y est engagé. En plus des informations sur les travaux de cette année, ADP devrait confirmer dans ce courrier que la piste 2 gardera son caractère exceptionnel d’utilisation, et garantir le respect du couvre-feu et le maintien de la limite à 250 000 créneaux par an. En effet, la crainte que nous avons ici est que les travaux sur l’aérogare permettent une future augmentation du trafic aérien sur Orly et ce, au détriment des riverains. Le plafonnement des créneaux et le couvre-feu étant fixés par de simples arrêtés ministériels, le risque que ceux-ci soient modifiés en vue d’une augmentation du trafic est assez grand. C’est d’ailleurs en ce sens qu’avec mon collègue Romain Colas nous avons déposé une proposition de loi pour sécuriser ce plafonnement des créneaux.

En ce qui concerne les travaux prévus en 2018, l’utilisation de la piste 2 devrait être limitée et les survols donc peu nombreux. Enfin en 2019, le calendrier pourrait être plus souple et permettre de décaler la période de travaux en dehors de l’été si les riverains le souhaitent. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à ce qu’une concertation puisse être organisée avec les habitants pour qu’ils puissent choisir la période qui, selon eux, serait la moins difficile pour ces futurs travaux.

En résumé, nous avons encore des années difficiles devant nous, mais la qualité de l’information aux habitants s’améliore.