Report de l’eco-taxe poids : quid du financement des transports du quotidien ?

Eva Sas regrette que la mise en œuvre de l’écotaxe soit de nouveau reportée. Alors que les émissions des véhicules utilitaires légers et des poids lourds, qui assurent une grande partie du transport de marchandises, représentent 45 % des émissions liées aux transports et que ce secteur représente 26% de l’ensemble des émissions, il apparait indispensable de mettre en place une telle taxe, qui était la seule véritable avancée récente en matière de fiscalité écologique et qui constitue un engagement du Grenelle.

Alors que d’autres pays européens ont déjà mis en place cette éco-contribution et que la France n’est pas pionnière en la matière, Eva Sas estime que « L’Allemagne a mis en place une taxe équivalente, la LKW Maut, et ce depuis 2005 ! Comment se fait-il que la précédente majorité n’ait pas su faire les choix techniques appropriés alors que nous ne sommes pas pionniers en la matière. »
En outre, Eva Sas s’inquiète des conséquences que ce report va avoir sur le financement des infrastructures de transports. En effet, « cette mesure devait rapporter 200 millions en 2013, puis 1,2 milliards par an au budget de l’AFITF qui devront être compensés, sans quoi, c’est le financement des infrastructures de transports et, en particulier, le financement du transport du quotidien dont le Président de la République a fait une priorité, qui est mis en danger. »

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