« Quels moyens sont mis en œuvre pour faire face à la désertification médicale dans les territoires de la banlieue parisienne? »
La Commission des finances examinait mercredi 19 octobre le Projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. Alors que le gouvernement se fixe un objectif d’augmentation des dépenses d’assurance maladie limité à +1,8% , j’ai tenu à rappeler que derrière les chiffres désincarnés, il y a des réalités humaines graves.
J’ai pris l’exemple du Nord de l’Essonne, et du projet de fermeture des trois hôpitaux de Juvisy, Longjumeau et Orsay pour les réunir dans un nouvel établissement à Saclay comportant moins de lits.
Si ce projet était mené à terme, il n’y aurait plus de service d’urgences dans le bassin de vie de Juvisy.
J’ai également abordé la désertification en cours de la médecine de ville : le taux de médecin généraliste sur notre territoire est inférieur à la moyenne régionale.
Cette tendance inquiétante n’est plus seulement perceptible dans les territoires ruraux, mais aussi dans la banlieue parisienne.
Pour seule réponse du rapporteur sur le PLFSS, nous avons eu droit à l’approche étriquée et inhumaine habituelle : les équilibres budgétaires avant tout!
Retrouvez mon intervention ci dessous, ainsi que la réponse du rapporteur général :