La convergence diesel-essence : une bonne nouvelle pour notre santé !
Retrouvez ci dessous le communiqué de presse d’Eva Sas suite à l’annonce du gouvernement d’avancer dans la convergence entre les fiscalités de l’essence et du diesel.
Eva Sas se « félicite que le gouvernement acte la convergence sur 5 ans des fiscalités sur le diesel et sur l’essence. »
Eva Sas rappelait, au début des débats budgétaires, « Nous le répétons dès que nous en avons l’occasion : le diesel a été reconnu comme cancérigène certain par l’Organisation mondiale de la santé dès 2012. Nous le répétons, pour que chacun comprenne quelle aberration il y a à accorder un avantage fiscal de 15 centimes par litre à un carburant dont nous savons tous maintenant qu’il est nocif pour notre santé. »
Eva Sas, André Gattolin et le parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) avaient proposé une convergence des fiscalité essence et diesel 2020 en introduction à ce débat budgétaire. Pour Eva Sas, « c’est une bonne nouvelle que le gouvernement nous rejoigne sur la nécessité de supprimer cette niche fiscale nuisible à notre santé à tous ».
Il faut rappeler que deux objectifs doivent être poursuivis : d’une part mettre fin à l’avantage fiscal du diesel, c’est l’objet de cette convergence diesel/essence; et d’autre part, donner un signal prix sur l’énergie pour encourager les travaux d’économie d’énergie. C’est le rôle de la contribution climat-énergie qui, par ailleurs, fait augmenter le prix des carburants de 2 centimes cette année et Eva Sas rappelle qu’ « il faut parallèlement inscrire la trajectoire de progression de la contribution climat énergie, votée dans la loi de Transition Énergétique, dans la loi de finances pour sécuriser la rentabilité des investissements dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie. C’est essentiel pour la confiance des investisseurs. »
Par ailleurs, « on ne peut pas augmenter le prix du diesel sans accompagner ceux qui aujourd’hui ont un véhicule diesel. Il faut étendre la prime de conversion pour ceux qui abandonnent leur véhicule diesel pour un véhicule hybride, et assurer le financement des transports collectifs pour offrir une alternative à la voiture partout où c’est possible. » Eva Sas a donc demandé une suppression du plafonnement de l’attribution de la TICPE à l’agence de financement des transports car « sur tous les bancs est reconnu l’insuffisance du financement des transports en France. 1,9 milliard pour l’AFITF, alors que Jean Marc Ayrault dès 2013 annonçait que 2,5 milliards étaient nécessaires pour financer les nouveaux projets et sécuriser et moderniser les réseaux existants. »