Archives de : Henrique Pinto

  1. Donner à la France une politique d’investissements pour en faire une nation de l’excellence environnementale.

    ( Question posée au gouvernement  le 20 mars 2013 au nouveau Ministre du Budget  Bernard Cazeneuve) 

    Ma question s’adresse à M. le ministre du budget,

    M. le ministre,

    La lettre de cadrage envoyée le 8 mars aux membres du gouvernement faisait état de 5 milliards d’économies supplémentaires à réaliser en 2014, sur tous les ministères sans exception.

    Pourtant, Didier Migaud qualifiait hier la réduction des déficits déjà réalisée en 2013 d’  « effort structurel sans précédent ». A plusieurs reprises, le FMI a estimé que la France devait s’engager dans une réduction des déficits, je cite, « plus modérée ». L’OCDE elle-même dans son rapport remis hier au Ministre de l’Economie, estime qu’il ne faut pas ajouter de la rigueur à la rigueur.

    Dans ce contexte, n’est-il pas temps d’infléchir la trajectoire budgétaire et redonner à la France la politique d’investissements qu’elle mérite ? Et je pense notamment aux investissements dans la transition écologique qui font cruellement défaut depuis le début de la mandature.

    Ces investissements sont essentiels à double titre. D’une part, parce que la France s’est engagée à réduire de 14 % entre 2005 et 2020 ses émissions de gaz à effet de serre, et qu’elle se doit de respecter ses engagements internationaux. Et d’autre part, parce que nous ne sortirons pas de cette crise sans une relance de l’investissement, et d’un investissement intelligent qui prépare notre économie à un monde de ressources rares.

    Et je pense notamment à deux secteurs: celui des transports et celui de la rénovation thermique des bâtiments. Aujourd’hui, vous le savez, les financements en matière de transport ferroviaire ne permettent ni le développement du fret, ni la desserte de régions sous-dotées comme la région PACA, ni même l’entretien des réseaux existants. Par ailleurs, votre gouvernement a fait de la rénovation thermique des bâtiments une « priorité nationale ».

    Donc M. le Ministre, pouvez-vous nous préciser quelle est la politique d’investissements qui sera suivie par ce gouvernement pour faire de la France, comme le souhaite le président de la République, « la nation de l’excellence environnementale » ?

  2. Solidarité avec les victimes du RER D

    Eva Sas, députée de la 7ème circonscription de l’Essonne, condamne les actes qui ont eu lieu à la gare RER de Grigny dans la soirée du samedi 16 mars 2013, et témoigne sa solidarité aux victimes. Elle considère que ces agissements, aussi violents qu’exceptionnels, n’ont pas leur place dans notre société et ne font que ternir nos villes du Nord Essonne.

    Eva Sas rappelle son engagement auprès de la population et son indignation face aux inégalités qu’elle constate dans sa circonscription, voisine de la commune de Grigny. Inégalité sociale, mais également inégalité devant le droit à la sécurité, les victimes de ces exactions préméditées n’étant autres que des utilisateurs du RER D et des habitants du département.

    Madame Sas regrette l’absence de politique de la ville ambitieuse depuis plus d’une décennie (accès à l’emploi, aux services publics, aux transports, la sécurité, à la santé, à l’éducation, la culture etc.) qui coûte, aujourd’hui, cher aux concitoyens de nos territoires. Les mesures de renouvellement urbain, connectées au volet humain et social doivent être renforcées.

    Eva Sas salut les déclarations  du Ministre de l’intérieur, Monsieur Valls, sur le renforcement des effectifs de police et de justice budgété dès 2013 et son déplacement, à Grigny, dans la journée du 19 mars 2013, déplacement qui témoigne de la volonté de ne pas considérer un tel événement comme anodin.

  3. Question écrite sur le tracé du Tram-train Evry-Massy (TTME)

    Texte de la question

    Mme Eva Sas attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur le projet de construction du tram-train faisant la liaison entre Massy et Évry (TTME). Ce projet est structurant pour le développement des transports en commun entre ces deux villes qui sont des pôles d’emplois essentiels pour l’Essonne. De plus, il permet de développer l’offre de transport tout en assurant une correspondance avec les réseaux principaux : RER B, C et D. Toutefois, le projet présente une lacune importante en ne répondant pas entièrement aux besoins des habitants de la circonscription, et plus particulièrement des habitants du quartier populaire de Grand-Vaux de la commune de Savigny-sur-Orge. Le quartier, qui compte 6 000 habitants, est enclavé entre l’A 6, la RD 25 et les voies SNCF de la grande ceinture. Il est nécessaire de permettre un accès plus facile à l’emploi pour les habitants de ce quartier en développant l’offre de transport. La non-desserte de ce quartier est d’autant plus surprenante qu’une partie des financements du plan Espoir banlieues est consacrée à la réalisation du TTME (contrat de projet État-région Île-de-France 2007-2013, grand projet numéro 5, page 38), dont l’une des priorités est le désenclavement des quartiers. Ce projet étant vécu comme une opportunité manquée par les habitants de ce quartier et les nombreuses associations locales, elle s’interroge donc sur la position du Gouvernement concernant ce projet dont il assure une part du financement.

     

    Texte de la réponse du Ministre des transports

    La liaison de tram-train Massy-Evry (TTME) permettra, d’une part, de relier deux pôles importants de l’Essonne que constituent Massy-Palaiseau et Evry et, d’autre part, de réaliser un maillage avec les différents réseaux de transport en commun existants, notamment les RER B, C et D. Cette liaison désenclavera également de nombreux quartiers, aujourd’hui mal desservis par les lignes de transport en commun. Prioritaire pour l’État et la région, ce projet a été confirmé dans le « Nouveau Grand Paris » annoncé par le Premier ministre le 6 mars dernier. Il sera financé dans le cadre du protocole signé par l’État et la région Île-de-France le 19 juillet 2013. Le démarrage des travaux est prévu en 2015 pour une mise en service avant 2020. Le syndicat des transports d’Île-de-France (STIF), autorité organisatrice des transports en Île-de-France, qui dépend de la Région et des départements franciliens, est seul compétent pour décider des emplacements de gares, en liaison avec les collectivités concernées, et a piloté les études sur ce point. A l’issue de la concertation préalable qui s’est déroulée en 2009, le STIF avait envisagé la création d’une gare sur le site même du quartier de Grand Vaux à Savigny-sur-Orge mais cette hypothèse s’est rapidement heurtée à son coût très conséquent, d’une part du fait de contraintes techniques et, d’autre part, en raison du déplacement de la station du RER C d’Epinay-sur-Orge qu’impliquait cette solution. Le STIF a donc opté pour une desserte du quartier Grand Vaux assurée à partir de la station tram-train d’Épinay-sur-Orge. Cette dernière a été largement définie en fonction de sa liaison à ce quartier. Des cheminements piétons sécurisés seront ainsi créés depuis la station du tram-train pour permettre aux habitants de s’y rendre facilement. Le positionnement présenté à l’enquête publique s’articule également avec le projet de pôle d’échange des bus de proximité « Europ’Essonne » qui assurent la desserte des quartiers isolés. Lors de l’enquête publique qui s’est déroulée du 7 janvier au 11 février 2013, les élus et habitants concernés ont pu faire valoir leurs arguments relatifs à la pertinence d’une gare sur ce site. Il est cependant apparu clairement à la Commission d’enquête que les conditions de la création d’une station à Savigny-sur-Orge n’étaient pas remplies. Le STIF, par décision du 10 juillet 2013, a décidé de suivre les recommandations de la Commission en se prononçant défavorablement à l’intégration de la station de Savigny-sur-Orge à la phase d’études d’avant-projet. L’autorité organisatrice a également décidé que des aménagements complémentaires facilitant pour les habitants du quartier du Grand Vaux l’accès aux stations de Petit Vaux et d’Epinay-sur-Orge seraient étudiés et réalisés en relation étroite avec les collectivités et partenaires concernés, avec la volonté affirmée de créer des infrastructures de qualité, à hauteur des ambitions du TTME.

     

  4. Emission « La matinale » du 11 mars 2013 sur LCP

     

    La députée Eva Sas est intervenue lors de l’émission « La matinale » du 11 mars 2013, présentée par Patrick Chêne. Cette émission quotidienne dédiée à l’information politique décline l’actualité sur tous les tons.

  5. Question écrite sur critères pour la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

    Texte de la question

    Mme Eva Sas attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur la situation des communes qui n’ont pu bénéficier de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à la suite de la sécheresse de 2009. Pour le département de l’Essonne, sur 33 communes ayant demandé cette reconnaissance, seulement deux ont été reconnues en état de catastrophe naturelle. Certaines regrettent un manque de transparence dans les critères ayant abouti ou non à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Il en ressort un profond sentiment d’injustice de la part des habitants de Juvisy-sur-Orge et d’Athis-Mons, victimes de cette sécheresse. C’est pourquoi elle lui demande si les critères ayant conduit à ce classement peuvent être portés à la connaissance des demandeurs et si ces critères peuvent être élargis pour augmenter le nombre de communes éligibles.

     

    Texte de la réponse du Ministre de l’intérieur

    Afin de mieux appréhender le phénomène sécheresse que la France est l’un des seuls pays européens à recenser dans les catastrophes naturelles, Météo-France a mis en place, en 2009, le système Safran Isba Modcou (SIM), basé notamment sur un maillage plus fin du territoire, pour remplacer le système AURORE critiqué par les sinistrés et les élus. Sur la base de ce nouveau système, les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au titre de la sécheresse 2009 formulées par de nombreuses communes de l’Essonne, notamment celles de Juvisy-sur-Orge et d’Athis-Mons, ont fait l’objet d’un examen particulièrement attentif par les membres de la commission interministérielle ad hoc. Un avis défavorable a cependant été donné à ces demandes, l’état de sécheresse n’ayant pas été avéré sur le territoire de ces communes pour les périodes sollicitées. En effet, pour obtenir une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au titre des mouvements de terrain différentiels liés à la sécheresse et à la réhydratation des sols, une commune doit obligatoirement satisfaire à deux conditions ; la première fait référence aux données météorologiques qui doivent être avérées sur au moins 10 % du territoire de la commune et la seconde concerne l’aléa argiles, la présence d’argile devant être prouvée sur au moins 3 % du territoire communal. Ainsi, même si la présence d’argile a été confirmée sur le territoire des communes susvisées, la commission interministérielle a émis un avis défavorable, les analyses fournies par Météo-France et les critères fixés par la commission n’ayant pas permis de relier scientifiquement les désordres constatés à une sécheresse s’étant produite en 2009. En effet, conformément à la loi du 13 juillet 1982 modifiée qui instaure le régime des catastrophes naturelles, les ministres sont tenus de se prononcer sur l’intensité anormale de l’agent naturel et non sur l’importance des dégâts pour qualifier un phénomène de catastrophe naturelle. L’arrêté interministériel a pour seul objet de reconnaître comme catastrophe naturelle l’évènement en question lorsque celui-ci revêt un caractère exceptionnel et de préciser sa période de survenance. Il est à noter qu’une amélioration a été apportée aux notifications faites aux communes dans le souci de rendre plus facilement compréhensibles les critères ayant conduit aux décisions prises. C’est ainsi que, depuis juin 2011, une fiche de synthèse détaillant les analyses scientifiques et les critères de la commission sont transmises à chaque commune demanderesse, dès la publication au Journal officiel de l’arrêté interministériel portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Par ailleurs, la commission reste ouverte à l’évolution des critères afin d’appréhender au mieux les spécificités des années sécheresses. A titre d’exemple, l’année 2011 ayant connu un printemps atypique exceptionnellement sec et chaud, la commission interministérielle a alors élaboré, à partir de l’analyse demandée à Météo-France un nouveau critère, dit « printanier », venant compléter les deux autres jusqu’alors utilisés (hivernal et estival), critère désormais pris en compte pour les années à venir. Ce nouveau critère a permis de donner 87 % de décisions favorables aux demandes de nombreuses communes sinistrées victimes de cette sécheresse atypique.

  6. Débat sur les infrastructures de transport

    Intervention d’Eva Sas jeudi 28 février

    Madame la présidente,

    Monsieur le ministre,

    Chers collègues,

    La France s’est engagée, dans le cadre de l’adoption du paquet énergie climat européen de décembre 2008, à réduire de 14 % ses émissions de gaz à effet de serre entre 2005 et 2020.

    Pour respecter ces engagements internationaux, la loi Grenelle 1 énonçait que, je cite, « la politique des transports contribue au développement durable et au respect des engagements internationaux de la France en matière d’émission de gaz à effet de serre et d’autres polluants ». Car il faut rappeler ici que le secteur des transports représente 26.3% des émissions de gaz à effet de serre, et est le premier secteur contribuant aux émissions. C’est pourquoi, la France s’est fixée comme objectif de réduire, dans le domaine des transports, les émissions de gaz à effet de serre pour les ramener d’ici à 2020 au niveau qu’elles avaient atteint en 1990.

    Or, nous n’en prenons pas le chemin. En effet, les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports ont augmenté de 13 % entre 1990 et 2010 et la courbe ne semble pas s’infléchir. Il est donc grand temps d’agir avec courage, ambition et détermination. Notre majorité ne peut se fixer des objectifs inférieurs à ceux affichés par le Grenelle de l’environnement.

    ——

    La politique d’infrastructures de transports doit donc répondre à cette ambition de lutte contre le dérèglement climatique. Mais elle doit aussi s’inscrire dans un souci constant et aigu d’efficacité de la dépense publique, dans le contexte actuel de tension budgétaire.

    Pour servir ces deux objectifs, 3 priorités doivent être, à notre sens, au cœur de la politique d’infrastructures de transport :

    • La priorité au ferroviaire sur la route.

    • La priorité à la mobilité du quotidien

    • La priorité au renouvellement et à la modernisation des réseaux existants

    ——

    La priorité au ferroviaire sur la route a été clairement inscrite dans la loi Grenelle pour, je cite, « diminuer l’utilisation des hydrocarbures, réduire les émissions de gaz à effet de serre, les pollutions atmosphériques et autres nuisances et d’accroitre l’efficacité énergétique, en organisant un système de transports intégré et multimodal privilégiant les transports ferroviaires, maritimes et fluviaux dans leur domaine de pertinence, tout en limitant la consommation des espaces agricoles et naturels. »

    Hélas, peu de choses ont été mises en œuvre et pour prendre l’exemple du transport de marchandises, la part du trafic routier a continué à progresser, passant de 76.5% en 1990 à 89.1% en 2010. Certes, on aura constaté un léger infléchissement à 88.3% en 2011, mais il est clair que notre pays n’a pas encore enclenché la dynamique qui nous permettrait d’atteindre ces objectifs.

    Pire encore, nous voyons refleurir ça et là, des projets de contournement autoroutier, voire même de nouvelles autoroutes, comme l’A45 entre Lyon et Saint-Etienne, ou l’A51. Vous le savez, M. le ministre, toute nouvelle infrastructure routiere créera du trafic supplémentaire.

    Alors la question que je souhaiterais vous poser M. le Ministre, c’est si la France a abandonné son ambition de report modal du routier vers le ferroviaire, ou si elle la maintient ? Et si c’est le cas, pensez-vous que ces projets d’infrastructures routières sont compatibles avec cette ambition?

    Le deuxième axe de notre politique d’infrastructures de transports, cela doit être la priorité à la mobilité du quotidien.

    Cette priorité a été réaffirmée à plusieurs reprises par le Président de la République. Or, nous savons que certains investissements indispensables pour la qualité des déplacements quotidiens de nos concitoyens, comme la rénovation du réseau RER en Ile de France ne sont aujourd’hui pas financés. Il manque 800 millions d’euros pour financer les schémas directeurs des RER B, C et D; et 3 à 5 milliards pour l’ensemble des transports en Ile-de-France. Et ce alors même que le gouvernement vient de s’engager sur de grands projets incroyablement couteux, comme Notre-Dame-des Landes, ou pire encore, le Lyon-Turin dont la Cour des Comptes a pointé récemment le coût, qui devrait dépasser les 26 milliards d’euros. Ce projet, à lui seul, obererait toutes les capacités de financement de l’Etat pour les infrastructures de transport sur plusieurs années. Nous vous demandons, Monsieur le ministre, de clarifier la position du gouvernement sur ce point, la priorité est-elle réellement à la mobilité du quotidien ? Et si oui, ne faut-il pas réorienter les financements vers ces modes de transports essentiels à la qualité de vie des Français ?

    Enfin, la troisième priorité sur laquelle je voudrais insister, c’est celle à donner au renouvellement et à la modernisation de l’existant par rapport aux nouveau projets. Les conclusions des Assises du ferroviaire mettaient en évidence la vétusté des réseaux et la nécessité absolue de réinvestir dans la régénération de l’existant. Cela est vrai aussi pour d’autres modes de transport.

    De surcroit, pour de nombreux grands projets, notamment les lignes à grande vitesse, nous pouvons atteindre quasiment le même niveau de service en modernisant les lignes existantes, et ce pour un coût cinq à dix fois inférieur, et un impact environnemental beaucoup plus faible. L’argent public est rare, et la dépense doit donc être optimisée. La modernisation des lignes existantes est souvent l’alternative la plus viable, et il faut donc clairement la privilégier.

    Monsieur le ministre, pour résumer, j’aimerais donc vous demander si vous partagez les trois priorités que j’ai énoncées : priorité au ferroviaire sur la route, priorité à la mobilité du quotidien sur les grands projets, et priorité à la modernisation des réseaux existants. Et les mettrez-vous en œuvre dans les choix de financement de projets que vous allez faire prochainement ?

    Je vous remercie.

  7. Utilisation de la Réserve Parlementaire

    La réserve parlementaire est une enveloppe budgétaire attribuée aux députés afin de subventionner des projets portés par des associations ou des collectivités.

    L’aide financière est apportée sur un projet précis, en co-financement (une partie représentant 50 % du montant du projet) et elle n’est pas reconductible d’une année sur l’autre. Les associations doivent faire un dossier chaque année pour un projet précis.

    Cette année, il a été décidé de ne financer que des projets d’association qui nous ont sollicités.

    Pour l’année 2013, la réserve parlementaire d’Eva Sas s’élève à 130 000 euros.

    Cependant, cette année, les écolodéputé-e-s ont décidé de mutualiser une partie de cette enveloppe (10% soit 13 000 euros) pour financer des associations nationales. Cette pratique originale permet de distinguer plus clairement ce qui relève du soutien collectif à des projets portés par des associations ou fondations nationales.

    Vous pouvez retrouver les associations subventionnés par l’ensemble du groupe écologiste de l’Assemblée nationale sur leur site : http://www.ecolodepute-e-s.fr/2013/02/27/reserve-parlementaire-transparence-promise-transparence-due/

    La part de la réserve parlementaire dont dispose Eva Sas est donc de 117 000 euros.

    Comme elle s’y était engagée lors de sa campagne, la députée publie ici la liste des associations bénéficiaires d’une subvention dans le cadre de la réserve parlementaire.

    Nom de l’association Objet de l’association Projets financés Financement
    Cie théâtrale « Les trois clous » (Savigny-sur-orge) Développement d’un théâtre populaire Organisation soirée Poésie et Musique

    2 000 €

    L’oasis (Savigny-sur-orge) Lieu d’accueil pour enfants autistes Aménagement locaux

    5 000 €

    EDDUFAO (Athis-Mons) Aide humanitaire par le développement durable Achat tricycles et prothèses enfants

    2 000 €

    Amicale du jardin Paul Jovet (Athis-Mons) Développement du « Jardin de naturaliste » , animation du jardin Aménagement du jardin pour public

    6 000 €

    Football club féminin Juvisy (Juvisy-sur-Orge)

    Développement et pratique football féminin Mise en place d’un sport-étude

    15 000 €

    Elan – Savigny Environnement (Savigny-sur-orge) Faire respecter et protéger la nature, l’environnement et le cadre de vie Inventaire urbanistique et environnemental

    3 500 €

    Savigny Tiers Monde (Savigny-sur-orge) Aide humanitaire d’urgence, information sur Tiers-Monde Eclairage de classe au Burkina Faso

    7 400 €

    AFAV (Viry-Châtillon) Connaître et faire connaître les cultures françaises et africaines, intégration Achat équipement

    2 500 €

    Association Juvisy-Tillaberi (Juvisy sur orge) Appui au développement local et municipal de Tillaberi (Niger) Création unité de fabrication farine

    10 200 €

    Association Alternat (Athis-Mons) Promotion de la solidarité, de la paix et du développement partagé Achat équipement péniche d’insertion

    10 000 €

    Les ami-e-s de la Barbe (Paris) Rendre visible et dénoncer le sexisme Création d’un site internet

    2 400 €

    Centre culturel des Portes de l’Essonne (Juvisy sur Orge) Association de promotion des activités culturelles Spectacle culturel « Femmes plurielles »

    6 000 €

    Solicités – Maison pour un développement durable (Viry-Châtillon) Association promotion développement durable Achat matériaux

    10 000 €

    Too High Spirit (Athis-Mons)

    Promouvoir les cultures urbaines Ateliers de pratique artistique

    6 000 €

    Mieux vivre au Noyer renard (Athis-Mons) Améliorer les conditions de vie et le bien-être de l’habitant au quotidien Atelier couture et sortie MIN de Rungis

    5 500 €

    Mieux vivre au Noyer renard (Athis-Mons) Améliorer les conditions de vie et le bien-être de l’habitant au quotidien Etude pour ouverture laverie social

    5 500 €

    Groupement d’employeurs des MJC-CS (Viry-Châtillon) Groupement d’employeurs du secteur culturel Achat équipement informatique

    10 000 €

    Les amis de Camille Flammarion (Juvisy-sur-orge) Diffusion culture scientifique et technique autour de l’œuvre de Camille Flammarion Acquisition planétarium gonflable

    8 000 €

      TOTAL

    117 000 €

  8. Eva Sas répond aux questions de la Classe de CM1-CM2 de l’Ecole Louise Michel à Viry-Chatillon

    Vendredi 22 Février, Eva Sas s’est rendu à l’école Louise Michel pour répondre aux questions des enfants de la classe de CM1-CM2.

    Cette classe participe aux Parlements des enfants et devra au mois de Juin proposer une loi qui sera débattue et votée à l’Assemblée nationale. Les enfants avaient préparé de nombreuses questions auxquelles Mme Sas a répondu avec plaisir.Tous les thèmes ont été abordés du salaire du députée, à son rôle,…C’était un grand moment d’éducation à la démocratie qu’ont vécu les enfants de cette classe grâce à l’initiative de son professeur Monsieur Sagetat. Mme Sas a laissé en souvenir une photo grand format de l’hémicycle. Au mois de juin la classe viendra visiter l’Assemblée nationale et pourra voir réellement l’Assemblée nationale.

     

     

  9. Emission « La séance continue » du 19 février 2013 sur LCP

    Eva Sas a débattu dans l’émission « La séance continue » de Thomas Soulié pour analyser et mettre en perspective les enjeux politiques de la séance en présence de Charles de Courson, le 19 février 2013.

  10. Tram-train : une station à Grand-Vaux !, Le Parisien du18 février 2013

    Eva Sas a réitéré sa volonté de voir apparaître une gare à Grand vaux dans le projet du TTME dans les tribunes du Parisien du 18 février 2013
    « Le projet présenté n’est pas à la hauteur des attentes et des besoins des habitants du quartier Grand-Vaux à Savigny », écrit-elle dans un courrier adressé au président de la commission d’enquête publique qui vient de se terminer. Dans le viseur de la députée Europe Ecologie-les Verts Eva Sas, le projet de liaison entre Massy et Evry. Si l’élue écologiste juge primordial le projet tram-train (TTME) pour le « développement des transports en commun entre ces deux pôles d’emploi », elle regrette, à l’instar d’autres élus et associations, qu’une station ne soit pas prévue dans ce quartier de Savigny. « Il compte 6000 habitants et est enclavé entre l’A6, la D25 et les voies SNCF de la Grande Ceinture, reprend Eva Sas. Or une partie du financement du plan Espoir banlieues est consacrée à la réalisation du TTME, dont l’une des priorités est le désenclavement des quartiers », argumente-t-elle. Si la station n’était pas retenue, la députée sollicite une solution alternative qui pourrait prendre la forme d’une « passerelle aérienne, « moins anxiogène et permettant un accès de qualité à la gare d’Epinay-sur-Orge depuis Grand-Vaux ».

Remonter

UA-52529820-1