Archives de : Henrique Pinto

  1. Médaille de l’Assemblée Nationale à Monsieur Perrot

    P1000154Eva Sas a donné la médaille de l’Assemblée Nationale en compagnie de Madame la Maire de Viry-chatillon, Simone Mathieu, Vendredi 17 mai à Monsieur Perrot, ancien Pupille de l’Etat du département de la Vienne. Il s’est engagé dès l’âge de 18 ans bénévolement aux services des autres. Pendant 11 ans il a été porte-drapeau à Viry-Chatillon du souvenir français, et son dévouement comme ancien combattant a été souvent récompensé. Il a été équipier de la Croix Rouge pendant 18 ans. P1000153

    Mme Sas a indiqué son admiration pour le dévouement des équipiers de la Croix rouge qui en plus des premier secours qu’ils apportent quotidiennement sont toujours prêts à participer aux manifestations sportives et culturelles organiser par les municipalités.

    Cette médaille de l’Assemblée nationale qui constituait à l’origine la pièce d’identité des représentants du peuple a honoré le dévouement de Monsieur Perrot aux services des autres.P1000157

     

     

     

  2. Inauguration du nouveau bureau de Police de Viry-Chatillon

    P1000182Eva Sas a inauguré vendredi 17 mai 2013, 7 ans après sa fermeture, le nouveau bureau de Police  à Viry-Chatillon. Il sera ouvert les lundis, mercredis et vendredi de 9h00 à 12h00 et pourra recueillir les plaintes.

    En compagnie de Madame la Maire, du Directeur de cabinet du préfet, Monsieur Péhaut, et du Directeur départementale de la police, des elu/es de Viry-Chatillon et de nombreux habitants, Eva Sas a pu visité les locaux. P1000165 Monsieur le Sous-Préfet Péhaut, était très heureux  d’ouvrir un nouveau bureau de Police après de nombreuses années de fermeture.

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  3. Quelques photos des commémorations à Juvisy et Viry-chatillon

  4. Question écrite sur l’insuffisance du nombre de places d’examen pour passer le permis de conduire

    Mme Eva Sas attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur l’insuffisance du nombre de places d’examen pour passer le permis de conduire en raison du trop faible effectif d’examinateurs. Le permis de conduire étant un outil essentiel dans la vie sociale et professionnelle de nombreux français, il est préoccupant que le faible nombre d’inspecteurs disponibles pour faire passer l’examen ait pour conséquence d’allonger largement les délais, notamment lorsque le permis n’est pas obtenu à la première tentative. Cette tendance s’accentue malgré la circulaire n° 2006-3 du 13 janvier 2006 relative à la méthode d’attribution de places d’examen du permis de conduire. Face à ces délais de plus en plus longs, la durée de validité de l’examen du code de la route, limitée à deux ans, apparaît comme extrêmement pénalisante. De plus, l’Union intersyndicale des enseignants de la conduite (Unedic) estime que le coût du permis de conduire se serait alourdi de 30 % en raison de l’allongement de ces délais, ceci s’ajoutant au coût toujours plus élevé des heures de conduites, en partie indexées sur le coût du carburant. De nombreuses auto-écoles s’inquiètent de l’allongement des délais de passage du permis de conduire et ne s’estiment plus en mesure de répondre à la demande, d’autant que le système d’attribution des places présente des défaillances pour la qualité de l’enseignement. Pour l’auto-école, le seul moyen d’obtenir des places d’examen est de présenter en premières demandes des élèves capables d’obtenir leur permis au premier essai. En conséquence, le syndrome du taux de réussite a envahi les auto-écoles françaises, certaines en faisant un argument commercial. Face à cette pénurie de places d’examen, le risque est de voir encore s’accroître le nombre déjà alarmant de conducteurs sans permis : l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) estime à 450 000 le nombre de conducteurs dans l’illégalité. Il paraît donc souhaitable qu’une réforme profonde de notre système soit élaborée, afin que les usagers de la voiture et tout particulièrement nos concitoyens les plus modestes, ne soient pas pénalisés par cette épreuve qui peut devenir socialement discriminante. Elle souhaite ainsi connaître ses intentions pour remédier à cette situation préoccupante.

  5. Question écrite sur la situation actuelle de la statistique publique

    Texte de la question

    Mme Eva Sas attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la situation actuelle de la statistique publique. Le gouvernement précédent a décidé l’ouverture d’un centre à Metz, regroupant les statistiques sociales et locales, ainsi qu’un centre de service en ressources humaines mettant ainsi fin à la régionalisation de l’INSEE. Un centre informatique est aussi en voie de constitution. Dans le contexte budgétaire actuel, le coût élevé de ce projet pour les finances publiques et pour l’INSEE est inquiétant. Surtout, la constitution d’un tel centre, alors que la fermeture d’un des centres existants a été brutalement décidée en 2009, semble traduire une volonté de recentralisation de la statistique publique, risquant d’entraîner, à l’avenir, d’autres suppressions d’emplois, voire la fermeture d’antennes locales, ainsi que des pertes de compétences sur des missions de services public. En effet, l’INSEE fournit des analyses et des informations essentielles sur l’économie et la société française. En particulier, il fournit des travaux d’expertise locale, notamment concernant l’emploi, qui risque d’être rendus plus difficiles du fait de l’éloignement géographique. Ce projet de recentralisation risque donc d’aboutir à une désorganisation du service public de la statistique, à une remise en cause de son maillage régional sur le territoire et donc à une diminution de ses capacités à répondre avec efficacité et pertinence aux demandes locales. Ce projet en cours soulève de vives inquiétudes et interrogations de la part des salariés de l’INSEE comme des élus en termes de suppressions de postes, de dégradation des conditions de travail, de qualité du service public, et d’égalité des territoires. Dès lors, elle lui demande les suites réservées à ce projet de restructuration par le Gouvernement. Elle souhaite, en outre, savoir si le Gouvernement entend maintenir la capacité à répondre aux acteurs régionaux et locaux ou recentraliser. Enfin, elle lui demande quelles sont les mesures qu’il envisage pour permettre aux agents de l’INSEE et à cette institution de remplir correctement leurs missions de service public.

     

    Texte de la réponse du Ministre de l’économie et des finances

    La décision de créer un centre statistique à Metz a été prise par le Gouvernement en 2008 afin de compenser, en partie, les pertes d’emplois occasionnées par la refonte de la carte militaire. Cette création s’inscrit dans le cadre d’une opération plus vaste, impliquant des établissements publics et différents ministères, pour un total de 1 500 emplois transférés. Suite à cette décision, le Premier ministre a demandé en septembre 2008, à M. Cotis, directeur général de l’institut de la statistique et des études économiques (INSEE), et à M. Duport, président du conseil national de l’information statistique (CNIS), de réaliser une mission pour préciser les contours, l’organisation et la taille du projet. Le projet « Cotis-Duport » a été remis au Premier ministre le 2 décembre 2008. Ce rapport retenait l’installation de quatre entités distinctes (issues de l’INSEE, de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), dont en particulier un centre d’exploitation informatique, ayant vocation à concentrer toute la production, l’exploitation et l’assistance informatique à distance de l’INSEE. Le Premier ministre a pris la décision en janvier 2009 de mettre en place le centre statistique de Metz sur la base des propositions de ce rapport. Ce centre a ouvert ses portes le 1er septembre 2011, dans des locaux loués sur le Technopôle de Metz (bâtiment « TDF »). En janvier 2013, il compte 160 agents. Le Gouvernement a réalisé un point d’étape du contrat de redynamisation du site de défense fin 2012. Ce travail a permis d’actualiser la répartition des emplois transférés entre ministères. Un dialogue a été mené avec le maire de Metz, qui a exposé les enjeux du centre statistique pour sa ville, dans un contexte économique difficile. Les difficultés rencontrées par l’INSEE pour réaliser des transferts d’activité dans un contexte de moyens humains et financiers contraints ont été analysées. Les inquiétudes des personnes concernées ont été prises en compte. Enfin, l’impact budgétaire de l’opération a été réétudié. A l’issue de cette phase de réflexion, le ministre de l’économie et des finances a décidé en avril 2013 de poursuivre la dynamique d’implantation de l’INSEE à Metz et d’y constituer un important pôle statistique. Le développement du centre statistique se déroulera au rythme permis par les possibilités de recrutements locales, les formations des nouveaux agents et les mobilités volontaires d’agents de l’INSEE. Sous ces réserves, ce pôle statistique devrait compter à horizon de trois ans un total de 400 agents issus de l’INSEE et des services statistiques ministériels. L’INSEE poursuivra ainsi le développement des activités actuelles du centre statistique de Metz, le centre d’exploitation informatique, le centre de services des ressources humaines et le centre de statistiques sociales locales. Le directeur général mènera une concertation régulière avec les organisations syndicales afin de réussir cette extension dans les meilleures conditions pour les personnels concernés. Dès 2014, le budget de l’INSEE sera ajusté pour tenir compte des surcoûts liés à l’extension du site de Metz. Le développement du centre statistique de Metz nécessite une reconfiguration des missions des différentes implantations de l’INSEE mais elle se fera sans remise en cause du réseau des directions régionales. Le Gouvernement est fermement décidé à maintenir les implantations existantes, car les acteurs locaux ne sauraient exercer leurs missions de manière éclairée sans l’apport des établissements régionaux de l’INSEE. Ainsi depuis quelques années, les établissements régionaux qui comportent le moins d’effectifs ont connu des baisses d’effectifs relativement moindres que celles des autres établissements.

     

  6. Question écrite sur le remboursement des frais liés à l’hyperhomocystéinémie

    Mme Eva Sas appelle l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le remboursement des frais liés à l’hyperhomocystéinémie. Cette maladie vasculaire provoque, par une fabrication trop importante d’homocystéine, un rétrécissement des vaisseaux sanguins. Cette maladie génétique héréditaire est classée dans les maladies remboursées à 100 % par l’assurance maladie. Toutefois, cette maladie implique de faire un test de dosage de l’homocystéine dans un laboratoire d’analyse médicale une fois par an, ce test coûtant 55 euros. Il est classé hors nomenclature par l’assurance maladie et n’est donc ni remboursé par la sécurité sociale, ni par les mutuelles. Ce test a comme unique objectif de déceler cette maladie et vérifier si le traitement ramène l’homocystéine à un niveau normal. Elle s’interroge donc sur ses intentions de remédier à cette situation qui alourdit le quotidien de ces personnes.

  7. Emission « La semaine de l’éco » du 26 avril 2013 sur France24

    Retrouvez votre députée, Eva Sas, lors de sa participation au débat sur le maintien ou pas du cap de la rigueur dans l’émission « La semaine de l’éco » de France24, du 26 avril 2013. Pour en débattre, Stéphanie Antoine a ainsi reçu Eva Sas, Guillaume Duval, Rédacteur en chef d’Alternatives économiques, Eric Heyer, Directeur adjoint du département analyse et prévisions de l’OFCE et Sofiane Aboura, Maître de conférences en finance à l’Université Paris-Dauphine.

  8. Programme de stabilité: la France doit faire entendre sa voix contre l’austérité

    Merci Monsieur le président, Monsieur le ministre, chers collègues,

    Ce programme de stabilité pour la période 2013-2017 s’inscrit dans la lignée du traité de stabilité, de coordination et de gouvernance, et à ce titre, nourrit pour nous les mêmes interrogations. Il nous interroge et je dirais même qu’il nous inquiète, pour au moins deux raisons.

    Premièrement, parce que les prévisions de croissance apparaissent fort optimistes aux dires mêmes du Haut Conseil des Finances Publiques. En effet, celui-ci « considère que le scénario pour les années 2013-2014 est entouré d’un certain nombre d’aléas qui font peser un risque à la baisse sur les prévisions ». Il estime en particulier que l’effet négatif des politiques d’austérité en France et en Europe est sous-estimé à la fois sur la demande intérieure et sur les exportations. Il estime, enfin, que les effets positifs annoncés du crédit d’impôt compétitivité et de l’ANI ne sont pas documentés, donc restent incertains.

    Nous aurions pu considérer que ces prévisions optimistes, à défaut d’asseoir la crédibilité budgétaire de la France, laissaient une forme de souplesse par rapport au rythme des déficits. C’est en partie vrai. Mais malgré cette forme de souplesse, la contraction budgétaire prévue reste très soutenue. Et c’est la deuxième raison qui suscite chez nous des inquiétudes.

    Vous le savez, nous, écologistes, nous avons toujours considéré qu’il fallait inscrire la France dans une trajectoire de réduction des déficits. Que c’était même une question de responsabilité vis-à-vis des générations futures. Néanmoins, nous en avons aussi toujours questionné le rythme. Et force est de constater que nous n’avons pas été, jusque là, entendu, alors même qu’un nombre toujours plus grand d’observateurs économiques alertent sur les risques sociaux et politiques de cette folle obstination. Jusqu’au FMI, et aujourd’hui à José Manuel Barroso, lui-même, qui déclare que la politique d’austérité en Europe a atteint ses limites. Alors oui, nous ne pouvons qu’être inquiets des conséquences de ce programme de stabilité.

    D’abord, parce que l’effet sur l’emploi de ces politiques de contraction budgétaire est déjà dramatique : 5 millions d’inscrits au pôle emploi, 1,9 millions de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an. Et un taux de chômage qui devrait atteindre 11,2 % en fin d’année.

    Aussi, parce qu’en faisant s’effondrer l’activité, ces politiques d’austérité sont contreproductives du point de vue même de la réduction des déficits. En janvier et février de cette année, le déficit aura été supérieur aux deux premiers mois de l’année dernière, tant les bases fiscales se sont effondrées.

    Ensuite, parce que ce programme de stabilité prévoit 14 milliards d’économies sur les dépenses publiques en 2014 et 60 milliards sur la mandature. Sans même que nous sachions aujourd’hui quels services publics, quels projets d’infrastructures, quelles prestations sociales seront touchées.

    Enfin, et peut-être surtout, parce que la France est la seule en Europe, à pouvoir infléchir la politique européenne et qu’il est donc de sa responsabilité de faire entendre sa voix contre l’austérité généralisée. Comme le dit très bien Guillaume Duval dans son dernier éditorial d’Alternatives Economiques : « L’austérité généralisée en Europe, promue par une Allemagne en situation de leadership incontesté, est suicidaire pour la cohésion sociale européenne. La France doit tirer le signal d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. »

    Dès lors, oui, la France se doit de tirer ce signal d’alarme, pour réorienter les politiques économiques européennes, et pour mettre en œuvre de véritables réformes structurelles.

    Non pas les réformes que l’on appelle habituellement structurelles, mais qui ne sont que libérales: baisse du coût du travail, flexibilisation du marché du travail, baisse des dépenses publiques. Mais des réformes structurelles sociales et écologiques.

    Cela veut dire d’abord, une réelle réforme fiscale, sur la base d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, pour une véritable progressivité de l’impôt. Mais aussi une réforme fiscale écologique qui met en cohérence notre système fiscal avec nos objectifs environnementaux : réduction des niches fiscales anti-écologiques à commencer par le diesel et le kérosène, et mise en place d’une contribution climat énergie.

    Cela veut dire ensuite une véritable politique d’investissement, pour préparer notre économie et notre industrie aux mutations écologiques qu’elle devra affronter demain. Nous le savons, il manque entre 15 et 20 milliards par an pour investir dans les transports, la rénovation thermique des bâtiments, ou encore les énergies renouvelables, un investissement salutaire pour changer de modèle, créer de l’emploi et sortir de cette crise par le haut.

    Pour conclure, je voudrais redire ici que la réduction des déficits ne peut tenir lieu de politique à la France. Nous devons renouer avec les véritables objectifs de notre politique commune : l’emploi et l’environnement. Vous nous disiez toute à l’heure que l’austérité n’était pas une solution et que notre priorité doit être l’emploi. Mais malheureusement, je ne retrouve pas ces louables intentions dans votre programme de stabilité.

    Alors nous vous le demandons, M. le ministre, renoncez à ces orientations, la France doit parler haut et clair en Europe, et faire cesser la course folle aux restrictions budgétaires, qui prive notre jeunesse d’un avenir.

     

    Intervention lors du Débat sur le programme de stabilité 2013-2017, prononcée le 23 Avril 2013.

  9. Parrainage des jeunes avec RESF

    Eva Sas a parrainé, samedi 20 Avril, Karim, jeune athégien de 21 Ans, dans le cadre de la cérémonie organisé par Réseau d’Education Sans Frontière à la Maison des Syndicats à Evry.

  10. Rencontre à la fête du Noyer Renard

    Samedi 20 avril, Eva Sas a rencontré plusieurs habitants et associations présents à la Fête du Noyer renard. Elle a été accueillies chaleureusement par l’association Mieux Vivre au Noyer Renard et a pu évoquer avec l’association Médiane (association de prévention spécialisée qui s’adresse à des jeunes en difficulté principalement âgés de douze à dix-huit ans) la situation du quartier de Grand-vaux.

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