Vers une prise en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans les politiques publiques

Paris, 21 jan 2015 (AFP) – 13h19 heure de Paris – De nouveaux indicateurs de richesse, et pas seulement le PIB, devraient être à l’avenir pris en compte dans les politiques publiques, selon une proposition de loi écologiste adoptée en commission mercredi à l’Assemblée.

Ce texte sera débattu en séance le 29 janvier, où il devrait être adopté avec le soutien de tous les groupes de gauche, comme en commission.

Selon le texte, le gouvernement remettrait au Parlement début octobre, au début de la discussion budgétaire, un rapport « présentant l’évolution sur les années passées de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalité, de qualité de vie et de développement durable ». Les principales réformes passées, en cours et à venir, seraient aussi examinées au regard de ces critères.

« Il ne s’agit pas de remplacer le PIB, mais de le compléter par d’autres indicateurs permettant d’avoir une vision plus juste de notre société », a expliqué l’auteure de la proposition, l’écologiste Eva Sas.

L’UMP a voté contre, estimant « qu’il ne faut pas ternir le PIB par des indicateurs approximatifs et imparfaits ». L’UDI s’est abstenue.

Eva Sas avait déjà déposé un texte similaire l’année dernière, mais par le biais d’une proposition de loi organique, plus contraignante. Le ministre du Budget de l’époque, Bernard Cazeneuve, l’avait alors invitée à retirer son texte et à revenir à la charge par le biais d’une loi ordinaire.

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