Les propositions de loi des écologistes au menu de l’Assemblée nationale, en échos des préoccupations locales.

Alimentation locale, bio dans les cantines, suppression de la publicité dans les programmes pour enfants, diminution des substances préoccupantes dans notre consommation : grâce au travail parlementaire, des progrès concrets pour l’écologie dans notre pays.

Le travail des parlementaires français-es repose principalement sur l’examen des projets de loi du gouvernement. Mais une fois par an, chaque groupe politique dispose d’une journée de séance pour inscrire à la discussion des propositions de lois. C’est ce qu’on appelle les « niches parlementaires ».

Cette année, notre groupe a déposé cinq propositions de lois, le 14 janvier 2016, dont quatre ont été adoptées : une excellente moisson pour l’écologie politique, mais surtout pour la santé des Françaises et des Français et la qualité de leur environnement.

Ainsi, je suis heureuse de vous annoncer l’adoption, à l’unanimité, par l’Assemblée ce jeudi 14 janvier, de la proposition de loi « visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation » dont je suis co-signataire.

Adoptée en première lecture à l’Assemblée, cette loi, si elle est confirmée au Sénat, permettra d’ici 2020, à tous les restaurants collectifs (scolaire, hospitalier, maison de retraite, …) de proposer dans leurs repas 40% de produits locaux, de saison, et de qualité, dont la moitié de produits bio. 76% des français soutiennent cette loi. Le vote d’aujourd’hui témoigne du consensus de la société dans son ensemble, élus, citoyens, agriculteurs pour soutenir l’alimentation durable. Le changement est en marche.

Ce projet soutenu par « Agir pour l’environnement » avait réuni en moins de 3 jours plus de 100.000 signataires, dont beaucoup d’Essonniennes et d’Essonniens, avant même de recevoir l’assentiment des parlementaires. Un record de mobilisation pour l’association qui démontre l’attachement des citoyens-nes d’apporter une alimentation plus saine à nos enfants, tout en portant une dynamique de territoire en privilégiant les productions locales et de qualité.

 

En outre, dans le cadre de l’examen des niches écologistes le 14 janvier dernier, ont été adoptées en première lecture, à l’assemblée nationale, et donc à confirmer par un vote au Sénat :
– Une loi, dite « Detox », qui institue le principe de substitution de toutes les substances chimiques dites « préoccupantes », c’est-à-dire celles dont l’accumulation dans notre consommation est préjudiciable à notre santé et à l’environnement.
– Une loi sur la suppression de la publicité commerciale dans les programmes jeunesse de la télévision publique.

Rappelons que deux lois avaient été déjà adoptées à l’initiative des députés écologistes en janvier 2015 :
– ma proposition de loi sur les nouveaux indicateurs de richesse, qui permet de suivre d’autres indicateurs de progrès que le PIB, comme les inégalités de revenus, l’empreinte carbone, ou l’espérance de vie en bonne santé.
– Et la loi « Abeille » de prévention, sobriété et transparence en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, une loi essentielle de précaution en ce domaine, dont nous attendons les décrets d’application.
Les députés écologistes sont, vous le voyez, plus que jamais déterminés et mobilisés pour faire avancer l’écologie partout où nous le pouvons, au service du plus grand nombre.

Eva Sas
Députée de l’Essonne

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