« Il n’y a pas que le PIB dans la vie »

Retrouvez le communiqué de presse d’Eva Sas suite au dépôt de sa proposition de loi visant l’intégration de nouveaux indicateurs de richesse. 

Les écologistes déposent une proposition de loi visant à la prise en compte de nouveaux indicateurs de richesse. 

En janvier 2014, lors de la niche écologiste, l’Assemblée nationale a débattue d’une proposition de loi organique sur les nouveaux indicateurs de richesse. Lors de ce débat, compte tenu de la difficulté que posait le caractère organique de cette proposition de loi, Eva Sas, auteure et rapporteure du texte, a convenu, avec le gouvernement, qu’une nouvelle proposition de loi serait discutée à l’Assemblée, afin de mettre en place, aux côtés du PIB, le suivi et la communication d’indicateurs de qualité de vie et de développement durable.

A l’initiative d’Eva Sas, un groupe de travail trans-partisan a donc été mis en place pour mener des auditions. Pour Eva Sas, les échanges de ce groupe de travail ont montré que « le sujet dépasse les clivages politiques car il s’agit de mettre en place des indicateurs qui suivent les priorités de notre société. Que souhaitons-nous aujourd’hui : augmenter le PIB, ou créer de l’emploi, réduire les inégalités, améliorer notre qualité de vie et laisser une planète vivable à nos enfants ? ». Ce groupe de travail a abouti à une nouvelle proposition de loi qui a fait l’objet d’échanges avec le ministère de l’économie et des finances pour s’assurer de la faisabilité d’une telle loi.

Cette proposition de loi écologiste a été déposée ce lundi 29 septembre avec pour objectif d’avoir le soutien de Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Pour Eva Sas, « il s’agit de faire en sorte que le gouvernement évalue les grandes réformes et, en particulier, le budget dont nous allons commencer l’étude dans les jours qui viennent, non seulement au regard du PIB, mais au regard d’indicateurs alternatifs tels que l’espérance de vie en bonne santé, l’évolution des inégalités ou la préservation de notre environnement».

Pour Eva Sas, « la France, après avoir été pionnière en 2009 avec la commission Stiglitz, commence à prendre du retard comme le montre une étude de l’Iddri détaillant les expériences étrangères de mise en œuvre d’indicateurs alternatifs que ce soit en Belgique, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Les appels à une prise en compte, au côté du PIB, d’autres indicateurs de qualité de vie et de développement durable se multiplient comme celui de Jean Pisany-Ferry, commissaire général à la stratégie et à la prospective de France Stratégie. Cet organisme, qui réfléchit à la France dans 10 ans, plaide, dans une note d’analyse publiée en ce mois de septembre, pour la prise en compte de nouveaux indicateurs pour compléter la mesure de la croissance. Son objectif, comme le nôtre : « sortir du quantitatif et apprécier les dimensions qualitatives du progrès économique ».

 

Pour consulter la proposition de loi, vous pouvez cliquer ici 

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