En débat à l’Assemblée sur les nuisances aéroportuaires, j’ai rappelé les préoccupations des riverains d’Orly.

Ce mercredi 16 mars, je suis intervenue en Commission développement durable de l’Assemblée nationale, à l’occasion de la remise d’un rapport sur les nuisances aéroportuaires, pour porter nos préoccupations en tant que riverains d’Orly.

J’ai ainsi rappelé la nécessité de limiter l’augmentation du trafic aérien, notamment en mettant fin à l’exception fiscale sur le kérosène qui est la seule énergie fossile totalement détaxée.

S’agissant plus particulièrement de l’aéroport d’Orly, cet « aéroport dans la ville », j’ai souligné la qualité de plusieurs recommandations du rapport et précisé plusieurs priorités.

1/ Nous devons absolument maintenir le couvre-feu de 23h30 à 6h du matin ainsi que le plafonnement à 250 000 créneaux annuels.

2/ Encore trop de dérogations existent pour les vols dits « direct » à destination de l’outre-mer. Ces dérogations de trajectoire pour économiser le carburant sont insupportables pour les riverains qui subissent les nuisances engendrées. J’ai donc plaidé pour un alourdissement des sanctions contre ces pratiques pour qu’elles soient réellement dissuasives.

3/ La lutte contre la pollution sonore reste trop modeste : sur notre circonscription, les villes d’Athis-Mons, de Paray-vieille-poste et de Savigny-sur-Orge sont concernées par le Plan d’exposition au bruit (PEB). Or, le financement des travaux d’insonorisation n’est pas suffisant, et de ce fait le délai de traitement des demandes s’est déraisonnablement allongé ! Il faut donc prévoir une augmentation significative de ce financement.

4/ Enfin, j’ai rappelé que d’après Airparif, la pollution de l’air au dioxyde de carbone est engendré pour au moins 7% par les activités des compagnies aériennes et des aéroports en Île-de-France. Pour rappel, lors du long pic de pollution en mars 2015, l’indice de pollution de l’air en Essonne et dans les Yvelines était le plus élevé de la Région, pire qu’à Paris.

J’ai donc plaidé en commission pour que les pouvoirs publics ne se contentent plus uniquement d’observer le phénomène mais prennent des mesures concrètes pour lutter contre et le faire diminuer.

Enfin, quelle n’a pas été ma surprise quand le député des Yvelines David DOUILLET, des Républicains (ex-UMP) a quant à lui plaidé, de façon irrespectueuse pour les riverains, pour une augmentation du trafic aérien sur Orly ! Monsieur DOUILLET par ailleurs Vice-président de la Région Île-de-France ne partage visiblement pas notre souci de l’environnement et du cadre de vie en Île-de-France. Je vous laisse constater par vous-même dans les vidéos suivantes.

 


« La première nécessité c’est de limiter l…


D. Douillet, député Les Républicains, plaide…

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